• Blogoclub du 1er mars - Le roman épistolaire

     

    Présentation de l'éditeur

    Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question... Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.

     

    Pour cette session du blogoclub, le roman épistolaire a donc été choisi et j'ai pu ainsi découvrir un court roman de Jane Austen et retrouver avec plaisir toute sa verve. Cet échange de lettres se lit avec plaisir et j'ai trouvé le caractère de l'héroïne aussi détestable que jubilatoire. Un véritable anachronisme à elle-seule, si loin des héroïnes romantiques et soumises de l'époque.

    Lady Susan est vénale, manipulatrice, intelligente et dénuée de tout scrupule ; tant de mauvaise foi circule dans ses mots que l'on en vient à se demander comment ses "proies" peuvent se laisser attraper sans être un minimum consentantes. Questionnement auquel elle répond de brillante façon :

    "Si je tire vanité de quelque chose, c’est bien de mon éloquence. La considération et l’estime accompagnent aussi inévitablement la maîtrise des mots que l’admiration la beauté."

    Eloquence et charme, voici des qualités dont lady Susan sait jouer à merveille, sans se soucier de quiconque, ni même de sa propre fille.


    Au final, une lecture agréable et rapide, une succesion de manipulations, tout le talent de Jane Austen.

    Blogoclub du 1er mars - Le roman épistolaire


    4 commentaires
  •  

    Intouchables

     

    Il était temps ; je suis enfin allée voir Intouchables.

     Vue l’ampleur du phénomène et la façon dont la critique a encensé ce film, j’avais terriblement peur d’être déçue. Je ne l’ai pas été, loin de là.

     Pour les rares qui ne connaitraient pas l’histoire, un jeune de banlieue, Driss, fraîchement sorti de prison et mis à la porte par sa mère à bout, trouve un travail d’homme de compagnie. Son patron, un tétraplégique richissime.

     Et là débute une superbe et improbable histoire d’amitié.

     L’humour est là en permanence, j’ai ri à en pleurer ; personne n’est épargné, Driss ose tout dire, égratigne tout, l’art moderne, la musique classique, les relations épistolaires…. Et c’est savoureux.

     Dans le même temps, l’émotion est présente aussi, sans pathos. L’histoire de Driss et de son enfance au Sénégal, la femme de Philippe condamnée par la maladie…. Et surtout ce regard à la fin du film, cet échange muet entre deux hommes que tout semblait opposer, cette amitié, ce respect.

     Bravo messieurs Cluzet et Sy ; je suis ressortie du cinéma, le cœur joyeux, émue, avec une furieuse envie de ressortir mes disques d’Earth, Wind & Fire – d’ailleurs chapeau bas pour le superbe pas de danse.

     Un vrai beau film, d’autant plus émouvant qu’il est inspiré d’une histoire vraie.

     Des tas de phrases cultes, bien sûr ; mes 2 favorites :

     

    « Mon vrai handicap, ce n’est pas d’être en fauteuil, c’est d’être sans elle. »

    « Philippe, méfie-toi, ces gens-là n’ont pas de pitié » – « Justement, il n’a pas pitié, il oublie complètement que je suis dans cet état-là. »

     


    votre commentaire
  • J'ouvre un blog et débordée, je ne l'alimente pas ; alors en route, je me mets au travail


    1 commentaire