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    Intouchables

     

    Il était temps ; je suis enfin allée voir Intouchables.

     Vue l’ampleur du phénomène et la façon dont la critique a encensé ce film, j’avais terriblement peur d’être déçue. Je ne l’ai pas été, loin de là.

     Pour les rares qui ne connaitraient pas l’histoire, un jeune de banlieue, Driss, fraîchement sorti de prison et mis à la porte par sa mère à bout, trouve un travail d’homme de compagnie. Son patron, un tétraplégique richissime.

     Et là débute une superbe et improbable histoire d’amitié.

     L’humour est là en permanence, j’ai ri à en pleurer ; personne n’est épargné, Driss ose tout dire, égratigne tout, l’art moderne, la musique classique, les relations épistolaires…. Et c’est savoureux.

     Dans le même temps, l’émotion est présente aussi, sans pathos. L’histoire de Driss et de son enfance au Sénégal, la femme de Philippe condamnée par la maladie…. Et surtout ce regard à la fin du film, cet échange muet entre deux hommes que tout semblait opposer, cette amitié, ce respect.

     Bravo messieurs Cluzet et Sy ; je suis ressortie du cinéma, le cœur joyeux, émue, avec une furieuse envie de ressortir mes disques d’Earth, Wind & Fire – d’ailleurs chapeau bas pour le superbe pas de danse.

     Un vrai beau film, d’autant plus émouvant qu’il est inspiré d’une histoire vraie.

     Des tas de phrases cultes, bien sûr ; mes 2 favorites :

     

    « Mon vrai handicap, ce n’est pas d’être en fauteuil, c’est d’être sans elle. »

    « Philippe, méfie-toi, ces gens-là n’ont pas de pitié » – « Justement, il n’a pas pitié, il oublie complètement que je suis dans cet état-là. »

     


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