• Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Mary Ann Shaffer et Annie Barrows

     

    Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Présentation de l'éditeur :

    1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juliet Ashton, écrivain en manque d'inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d'un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie...

    Auteurs :

    Mary Ann Shaffer est née en 1934 en Virginie-Occidentale. C'est lors d'un séjour à Londres, en 1976, qu'elle commence à s'intéresser à Guernesey. Sur un coup de tête, elle prend l'avion pour gagner cette petite île oubliée où elle reste coincée à cause d'un épais brouillard. Elle se plonge alors dans un ouvrage sur Jersey qu'elle dévore : ainsi naît sa fascination pour les îles anglo-normandes. Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates est son unique roman, écrit en collaboration avec sa nièce, Annie Barrows, elle-même auteur de livres pour enfants. Mary Ann Shaffer est décédée en février 2008, peu de temps après avoir appris que son livre allait être publié et traduit en plusieurs langues.

     

     

     

     

    Ce livre entre dans le challenge lecture 2016 de mille vies en une : Un livre avec un titre à rallonge.

     

    Un titre largement commenté et plébiscité par toute la blogosphère mais tout comme pour les films, dès qu'un livre est trop encensé, étrangement çà m'éloigne, comme si tout ces vivats cachaient une faille quelconque ; ou peut-être ai-je juste peur de découvrir que moi je n'apprécierai pas cette œuvre d'art et que du coup je ne verrai pas ce qu'ont vu les autres.

     Oui ok, beaucoup de questions sans grande importance, mais voilà pourquoi je ne ressors ce livre qu'aujourd'hui, des mois après tout le monde et encore sous couvert d'un challenge.

     Alors tout d'abord, à quoi est-ce que je m'attendais ? Je ne sais pas trop ; avec un titre comme celui-là, sûrement, un livre léger, sans grand intérêt philosophique, mais un de ces livres qui n'a pour ambition que de faire du bien, de faire rire, ce qui est déjà très bien. Bref, je partais sans à priori véritable et sans attente démesurée….. et pourtant au fur et à mesure de ma lecture, je me suis surprise à sourire, à être émue, à prendre des notes, je me suis laissée happée par cette correspondance.

     Ah oui, commençons par le commencement, nous sommes face à un roman épistolaire, un des styles d'écriture que je préfère – quand il est parfaitement maîtrisé, bien sûr et là je dois avouer que ce fut le cas. Un de ces romans qui me fait regretter ces correspondances écrites, attention moment c'était tellement mieux de mon temps. L'attente le cœur battant du passage du facteur, qui devient vite la personne la plus importante de notre matinée.

     Et puis, ce cercle de lecture, pas vraiment comme les autres, sans réelle prétention, auquel j'aurais adoré participer. Au fil des pages, je me suis dit qu'il fallait que je relise les œuvres des sœurs Brontë, mais aussi leur biographie, que je devais découvrir Charles Lamb, poète dont la vie fut émaillée de tragédies, qu'il fallait que je me penche sur l'histoire de Guernesey sous l'occupation et pourquoi pas y aller. J'aime qu'un livre titille ma curiosité, me donne envie d'en savoir plus et là j'ai été servie.

     

    L'histoire ?

     Juliet Ashton fait la promotion de son livre au sortir de la guerre, quand un livre lui ayant appartenu entraîne une correspondance inattendue avec des habitants de Guernesey. Et quels habitants ! Je me suis attachée à chacun d'entre eux – plus qu'à Juliet d'ailleurs, le personnage principal – ils sont dépeints avec une telle sensibilité, ont chacun un caractère si particulier sans être outrancier, qu'ils en sont devenus réels dans mon esprit ; et que dire d'Elisabeth, absente mais si présente au fil des lettres ( désolée de rester si floue dans mes explications mais s'il reste un ou 2 ovnis comme moi qui n'ont toujours pas lu ce livre, inutile de déflorer l'intrigue)

    Vous l'avez donc compris, un vrai bonheur de lecture, une douceur qui accompagnait tellement bien mon petit thé.

     

    Phrase tirée du livre :

     

    - Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal.

     


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